À Ambazac, l’église des XIIe–XVe siècles conserve une châsse du XIIe siècle et une dalmatique du XIe siècle provenant du trésor de Grammont. Dans les environs, Les Billanges abritent une église renfermant de belles pièces d’orfèvrerie. Plus au nord, Bellac séduit par ses maisons anciennes en granit, la maison natale de Jean Giraudoux, l’hôtel de ville installé dans le petit château du XVIe siècle des comtes de la Marche, et une église à deux nefs, romane et gothique. À proximité, Le Dorat impressionne avec sa superbe église romane du XIIe siècle (clocher octogonal, crypte du XIe siècle, trésor) et les restes de ses remparts du XVe siècle, tandis que la Porte Bergère et ses mâchicoulis rappellent le passé fortifié de la cité. Magnac-Laval conserve une église du XIIe siècle restaurée renfermant les restes de saint Maximin, ainsi qu’une chapelle d’hôpital et son parc où un musée lapidaire a été aménagé. À Oradour-Saint-Genest, une lanterne des morts se dresse près du moulin fortifié de la Riveillerie.
Au cœur des monts de Blond, le village de Blond possède une église romane fortifiée au XVIe siècle. Non loin de là, Mortemart aligne de vieilles halles, des maisons anciennes, une église et de vieux couvents, dominés par les vestiges de son château. Plus au sud, Châlus veille sur la vallée avec son château, tandis que le château de Montbrun, imposante forteresse médiévale, se dresse dans les environs. À Châteauponsac, le quartier Sous-le-Moutier rassemble de belles maisons anciennes, un vieux pont daté de 1609 et une église des XIIe–XVe siècles aux belles arcades. Le prieuré du XVe siècle abrite le musée René-Baubert, consacré aux arts et traditions populaires, à l’ethnographie, à la préhistoire et aux minéraux. Tout près, Rancon conserve une église romane fortifiée, une lanterne des morts du XIIe siècle et, à la mairie, une petite collection archéologique.
À Limoges, la rive gauche dévoile la crypte de l’ancienne abbaye Saint-Martial, la cour du Temple (rue du Consulat), la rue de la Boucherie bordée de maisons anciennes à pans de bois, la chapelle Saint-Aurélien, le jardin d’Orsay avec les vestiges d’arènes romaines, le musée national Adrien-Dubouché (place Winston Churchill, avec près de 10 000 pièces de céramiques limousines), la maison limousine de la Vie populaire et les églises Saint-Pierre-du-Queyroix (XIIe–XVIe siècles, belle tour) et Saint-Michel-des-Lions (XIVe–XVIe siècles). La place du Présidial aligne des maisons à colombages des XVIIe–XVIIIe siècles. Sur la rive droite, la cathédrale domine le quartier de l’Abessaille aux vieilles maisons (rue Rajat, rue de la Règle), tandis que le musée municipal du Palais de l’Évêché (émaux, collection d’égyptologie, peintures de Renoir, estampes) s’ouvre sur de superbes jardins en terrasse. Le pont Saint-Étienne (XIIIe siècle) et le pont Saint-Martial en dos d’âne (XIIIe siècle) relient les deux rives. L’hôtel de ville accueille des expositions de porcelaines, la place Denis-Dussoubs présente un bel ensemble architectural du XVIIIe siècle, la gare des Bénédictins impressionne par son architecture monumentale et la maison natale du maréchal Jourdan (37, rue du même nom) complète la visite.
Au sud de Limoges, Solignac abrite une abbatiale romane de style périgourdin (coupoles, stalles du XVe siècle), vestige de l’abbaye fondée en 632 par saint Éloi. Le Vigen conserve une église des XIe–XIIe siècles, tandis que les vestiges du château de Chalusset (XIIe–XIIIe siècles) dominent la vallée. À Pierre-Buffière, la ville haute aligne de vieilles maisons, dont celle de la famille de Mirabeau (exposition rue Dupuytren). Eyjeaux et Feytiat possèdent des églises du XIIIe siècle et, à Saint-Hilaire-Bonneval, l’église du XIIIe siècle, la lanterne des morts et l’imposant château de Bonneval (XIVe siècle) rappellent la puissance seigneuriale passée.
Au nord de la ville, La Crouzille garde le souvenir des anciens gisements d’uranium. Dans les environs, Compreignac possède une église fortifiée des XIIe–XVe siècles, tandis que Saint-Sylvestre abrite une église fortifiée conservant deux reliquaires provenant du trésor de l’abbaye de Grammont, dont les vestiges se découvrent à proximité. À Saint-Léger-la-Montagne et dans le hameau de Sauvagnac, les églises des XIIe–XVe siècles ponctuent le paysage. À Saint-Sulpice-Laurière, l’église des XIIe–XIIIe siècles s’adosse à un donjon du XIe siècle et, au puy du Châtelard, les restes d’un oppidum romain dominent les alentours. À Saint-Goussaud, village perché, l’église, la lanterne des morts et un petit musée archéologique et folklorique composent une halte de caractère, complétée par le théâtre romain du puy de Jouer, le plus petit connu, et un beau panorama.
À Peyrat-le-Château, le donjon du château des Lusignan domine le bourg. Sur l’île au centre du lac de Vassivière, un château abrite un musée de sculpture contemporaine en plein air, offrant une rencontre originale entre art et paysage. Rochechouart, avec sa vieille ville, ses maisons anciennes, sa tour et ses remparts, est dominée par un monumental château du XVe siècle dont la salle des « Travaux d’Hercule » ornée de fresques accueille aujourd’hui le musée départemental d’Art contemporain. Dans les environs, Biennac possède une église des XIIe–XIIIe siècles, tandis que Saint-Victurnien conserve une église à deux nefs (XIIe et XIVe siècles) dotée d’un retable décoré de fresques du XVe siècle. À Oradour-sur-Glane, les restes calcinés du village martyr, volontairement laissés en l’état, témoignent du massacre perpétré en juin 1944 par les SS allemands, au cours duquel 642 personnes, dont 247 enfants, furent assassinées.
Au sud du département, Saint-Yrieix-la-Perche se distingue par son église collégiale du XIIIe siècle (Moustier) dotée d’un clocher-porche. Dans les environs, le donjon du XIIIe siècle dit « tour du Plô » veille sur la ville, tandis qu’aux Palloux, un musée de la porcelaine rappelle l’importance de cette activité. Au Chalard, un prieuré du XIIe siècle, au beau mobilier, domine un cimetière médiéval et des maisons anciennes. Ladignac-le-Long conserve les restes d’un prieuré roman. À Coussac-Bonneval, une lanterne des morts et un impressionnant château des XIVe–XVIIIe siècles, richement meublé et décoré de tapisseries des XVIe–XVIIIe siècles, complètent la découverte. Saint-Junien, enfin, aligne dans sa vieille ville des restes de remparts, quelques maisons du XVe siècle, une église des XIe–XIIIe siècles (tombeau de saint Junien, sculptures du XIIe siècle, restes de fresques et statues) ainsi que la chapelle Notre-Dame-du-Pont. À Saint-Léonard-de-Noblat, de nombreuses maisons anciennes entourent l’église des XIe–XIIe siècles au beau clocher limousin et aux stalles du XVe siècle, complétée par un musée historique du chemin de fer et le musée scientifique Gay-Lussac.